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Hans Christian Andersen

Conteur, romancier, dramaturge, nouvelliste, Hans Christian Andersen est né le 2 avril 1805 à Odense, au Danemark au sein d'une famille miséreuse. Son père cordonnier et libre-penseur, sa mère, plus âgée, superstitieuse et illettrée, un grand-père fou... mais Hans vivra une enfance heureuse ; jusqu'au décès de son père, en 1816. Sa mère interrompt alors ses études et le place en apprentissage dans diverses fabriques.

Mais Hans aspire à une carrière artistique, du chant, de la danse, du théâtre, il aime lire... son imagination est déjà débordante. Il veut devenir célèbre.  En 1819, il n'a alors que quatorze ans, il part pour Copenhague où il essuie plusieurs cuisants échecs avant de finalement trouver ami et protecteur en la personne de Jonas Collin, directeur du théâtre royal. Il reprend ses études, obtient son baccalauréat et en 1828 entre à l'université de Copenhague.

Des années difficiles durant lesquelles il devient le souffre-douleur du directeur de l'école mais qui lui forgent une solide culture. Les écrits abondent, pièces de théâtre, poèmes... qu'il publie sous forme de recueil "Essais de jeunesse" en 1822 sous le pseudonyme de William Christian Walter. Mais ce n'est qu'en 1829 qu'il connaît son premier - sommes toutes relatif - succès avec un poème en prose du genre fantastique "Promenade du canal de Holmen à la pointe orientale d'Amagre".

Désormais connu du public danois, Andersen obtient en 1830 une première bourse de voyage et part en quêtes d'histoires... en Allemagne, en Suisse, dont il s'inspirera pour écrire un nouveau recueil Image d'un voyage dans le Harz et la Suisse saxonne. D'autres suivront mais sans grand succès. En 1833, une nouvelle bourse de voyage l'emmène en France et en Italie. Rome servira de toile de fond à son premier chef d'œuvre, un roman qui est en fait une autobiographie,  L'Inspirateur, paru en 1835 puis traduit en Allemand, Français, et Italien.

Mais c'est avec une autre œuvre, parue cette même année que Andersen passa à la postérité et s'imposa dans le monde entier, son premier livre Contes pour enfants.  Il sera suivi de bien d'autres ; au total cent soixante-huit contes dont les plus connus : La Petite sirène, Le Vilain petit canard, Les habits neufs de l'Empereur, La Petite fille aux allumettes... ont bercé et berceront encore  l'enfance de plusieurs générations d'enfants.  Car si l'univers des contes d'Andersen est très danois, de par le folklore local qui les inspire, ils n'en demeurent pas moins universels de par les thèmes qu'Andersen aborde, tel que le malheur d'être inadapté, de voir ses rêves déchus, de la beauté de la vie aussi. Des thèmes profondément humains, des moments de sa vie aussi car c'est au cœur même de sa propre vie même qu'Andersen puise son inspiration, de ses déboires, de ses voyages...

Fort de son succès, Andersen n'arrêtera jamais de voyager, ni d'écrire. Romans, pièces de théâtre, vaudevilles, comédies, livrets d'opéra, journaux de voyages... et en 1832-1833, une nouvelle autobiographie, Le livre de ma vie, qui compte, outre ses contes et L'improvisateur, parmi ses plus grands succès.

Auteur inlassable, grand voyageur et observateur de la nature humaine, reconnu dans le monde entier, il s'éteint le 4 août 1875, à Copenhague.





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Autres contes d'Andersen :

Vilain petit canard

Petite sirène

Princesse au petit pois

Habits neufs de l'empereur

La petite fille aux allumettes

Le coffre volant

Intrepide soldat de plomb

Les cygnes sauvages

La petite poucette

La princesse et le porcher

Le rossignol et l'empereur

La reine des neiges

Le briquet